Cercle vicieux ou vertueux, chacun s’élance dans une quête, d’abord, extrêmement motivée : atteindre ce but devient obsession. Et puis, dès les premières difficultés, cette essence s'apaise. Ce feu sacré s’estompe. Dans beaucoup de situations, la motivation ne parvient pas à durer. Et si, finalement, tout était lié à la récompense ?

 

Depuis des années, des spécialistes ont tenté de comprendre les facteurs qui motivent. Abraham Maslow est parvenu à établir une pyramide qui reprend les besoins des individus de façon chronologique. Autrement dit, ne pas réaliser les premiers besoins empêcherait de combler les suivants. Satisfaire ces besoins serait source de motivation car l’individu est motivé à atteindre cet objectif pour parvenir au suivant. Et une fois le but suprême atteint, que devient la motivation ?

 

Selon Maslow, les besoins physiologiques directement liés à la survie (manger, boire, dormir) ne procurent pas de réelle motivation car ils sont nécessaires à la vie. De même, ceux liés à la sécurité et d’appartenance à un groupe ne constituent pas des sources de motivation très prononcées. En revanche, le besoin d’estime, c’est-à-dire de considération, et celui de l’accomplissement personnel sont les buts ultimes recherchés. Les individus se motivent donc pour réussir à titre personnel tout en essayant de recevoir une certaine reconnaissance. La notion empirique est à nuancer tant les individus tendent à ne pas suivre véritablement l’effet d’escalier.  Faut-il réellement se sentir en sécurité pour pouvoir appartenir à un groupe ?

 

Frederick Herzberg a, quant à lui, développé la théorie des deux facteurs. Les facteurs d’hygiènes qui n’impactent pas la motivation en tant que telle car ils constituent seulement des moyens à satisfaire. En revanche, les facteurs internes, qui sont propres aux individus, sont de véritables sources de motivation que chacun d’entre eux souhaite poursuivre. Les individus recherchent autonomie, responsabilité, réussite. Ils vont ainsi puiser en eux pour trouver la motivation. L'individu devient son propre moteur pour se motiver.

 

A cela s’ajoute, des motivations externes. C’est la théorie intrinsèque et extrinsèque  Il est parfois difficile de trouver la motivation par soi-même, et quand bien même, celle-ci s’estompe au fil du temps pour des objectifs à long termes. Alors, comme un jeu, étape par étape, ludique et compétitif LaSèche organise un programme pour ne jamais baisser les bras. Et ainsi appuyer sur la motivation extrinsèque des participants, c’est-à-dire celle puisée à travers des facteurs externes.

Se surpasser, se donner toujours plus, rechercher l’exploit, repousser ses limites tel est le chemin à suivre. L’apport du gain et l’aspect concours pousse à se motiver. Il est difficile d’abandonner quand on est le seul à lâcher l’ancre dans un groupe. La motivation va donc se décupler au travers des autres.

 

La récompense qui est d’abord un exploit personnel va être completer par des gains physiques. Une motivation supplémentaire pour trouver la détermination de réussir son parcours de sèche. Tout le monde est impacté par l’effet du gain. Depuis le plus jeune âge, chacun tente de gagner car à la clé le titre -parfois honorifique- de gagnant qui vient couronner les efforts fournis. Il a été prouvé que l’opportunité de recevoir pour un effort déclenche une envie plus importante. L’influence de la récompense sur le comportement agit sur le conditionnement de la motivation. La course au gain est un déclencheur pour atteindre ses objectifs à court terme. Il agit finalement comme un motif d’une volonté que les sécheurs détiennent sans vraiment sans rendre compte.

 

Parvenir à atteindre ses objectifs va engendrer des efforts perçus -parfois- comme négatifs : douleurs physique, souffrance psychologique. Il ne faut néanmoins pas s’avouer vaincus, la satisfaction d’atteindre ses objectifs est la plus belle des récompenses et provient d’un motivation qui transforme l’impossible en possible.