Comment garder la motivation running quand il fait nuit à 17 h ?
17 heures. Le soleil tire sa révérence, la nuit s’installe, et toi, tu regardes tes baskets en te demandant si courir dans le froid et le noir est vraiment une bonne idée.
Spoiler : tu n’es pas seul(e). L’hiver, la motivation sportive fond plus vite qu’un glaçon dans un thé chaud.
Mais avant de ranger tes chaussures jusqu’au printemps, bonne nouvelle : on peut rester actif sans se forcer, courir sans râler, et même garder le sourire quand il fait nuit.
Le secret ? Un peu d’organisation, une dose de bienveillance, et quelques astuces pour transformer la flemme en discipline douce (et joyeuse).
Pourquoi courir devient si dur en hiver
Le cerveau adore les excuses (et il est très créatif)
Froid, obscurité, pluie, fatigue, canapé qui t’appelle par ton prénom…
Ton cerveau est un champion pour justifier pourquoi “pas ce soir”. En réalité, la baisse de lumière perturbe la production de mélatonine (l’hormone du sommeil) et diminue ton niveau d’énergie.
Résultat : tu te sens fatigué(e) plus tôt, et la motivation s’évapore.
Mais rassure-toi : ce n’est pas de la paresse, c’est de la biologie. Le but, c’est pas de lutter contre ton corps, mais de trouver des rituels qui lui redonnent du pep’s.
Le running hivernal, un défi mental (et pas que physique)
Courir dans le froid, c’est dur pour les jambes, mais encore plus pour la tête.
La météo grise affecte ton humeur et réduit ta production de sérotonine, cette hormone du bien-être.
Bonne nouvelle : l’exercice physique en libère ! Donc, plus tu cours, plus tu souris (et pas seulement parce que ton visage gèle).
Le piège de la comparaison
Tu vois les autres sur Strava qui font 15 km sous la neige pendant que toi, tu luttes pour sortir ?
Stop. L’hiver, chacun fait à son rythme.
Le but, ce n’est pas de battre ton record, c’est de préserver ton plaisir et ton lien avec le mouvement.
Mieux vaut trois petites sorties joyeuses qu’une performance forcée.
Les astuces pour garder la flamme (et la chaleur)
Trouve ton “pourquoi” (et garde-le au chaud)
Avant de penser distance, pense intention.
Pourquoi cours-tu ? Pour déstresser ? T’aérer ? Te sentir vivant(e) ?
En hiver, ton “pourquoi” devient ton carburant. Note-le quelque part, ou mieux :
Mets-le en fond d’écran
Écris-le sur ton miroir
Partage-le avec un ami de run
Astuce : se rappeler que courir, c’est un cadeau que tu fais à ton mental, pas une corvée.
Crée ton rituel cocoon-run
Le secret, c’est de rendre le moment agréable dès la préparation.
Transforme ta sortie en petit rituel bien-être :
Prépare ta tenue la veille (ça évite la flemme du “je trouve rien à me mettre”)
Mets ta playlist feel-good ou ton podcast préféré
Fais quelques mouvements d’échauffement au chaud avant de sortir
Et surtout, termine toujours ta séance par un moment réconfortant : une douche chaude, un chocolat ou une tisane. Le cerveau adore les récompenses.
Sors, mais adapte-toi
Courir en hiver ne veut pas dire souffrir.
Raccourcis tes séances si besoin.
Profite de la pause déjeuner pour courir de jour.
Opte pour des sorties en groupe : la motivation, c’est contagieux !
Et surtout, équipe-toi bien : tenue respirante, gants, bandeau, lampe frontale et brassard réfléchissant. Tu seras visible, en sécurité… et un peu comme un super-héros lumineux.
Le running d’hiver, un allié pour ton moral
Le pouvoir de la lumière et du mouvement
Même une courte course à la lumière du jour stimule la vitamine D et ta bonne humeur.
Ton cerveau adore la combinaison “lumière + mouvement” : elle envoie un message clair à ton corps que la vie continue, même en hiver.
Si tu cours le matin, c’est encore mieux : tu recales ton horloge biologique et tu démarres ta journée du bon pied.
Sourire, c’est (aussi) un muscle
Tu veux une astuce mentale de pro ? Souris pendant ta course.
Même si c’est forcé au début, ton cerveau reçoit le signal “tout va bien” et libère des endorphines.
Résultat : tu ressens vraiment plus de plaisir.
Oui, tu vas peut-être croiser des gens qui se demandent pourquoi tu souris sous la pluie… mais c’est ça, la magie du running d’hiver.
Courir pour se retrouver, pas pour performer
L’hiver, c’est le moment parfait pour courir pour soi.
Pas pour le chrono, pas pour les likes. Juste pour reconnecter avec ton souffle, ton rythme, ta liberté.
Chaque pas dans le froid, c’est une mini victoire sur ta flemme et sur la nuit.
Et crois-moi, rien n’illumine plus ton sourire qu’un mental fier d’avoir bougé malgré la grisaille.
Courir quand il fait nuit à 17 h, ce n’est pas un défi de guerrier, c’est un acte d’amour envers toi-même.
Oui, il fait froid, oui, ton canapé est plus sexy que ta frontale, mais chaque sortie est une preuve de ta résilience (et de ton humour, aussi).
Le running d’hiver, c’est un mix entre discipline douce, plaisir simple et fierté tranquille.
Alors, enfile tes baskets, envoie valser la flemme, et rappelle-toi : tu ne cours pas contre la nuit, tu cours pour rallumer ta lumière intérieure.

